Aloys RIGAUT, Président-fondateur des Compagnons de St Jean

26 rue de Verdun. 17400. Saint-Jean d'Angély.

Tel : 06.83.45.78.21. E mail : saintonge@europe.com

Site Internet : http://www.saintonge.online.fr

 

Communiqué de presse :

 

Objet : Démenti et indignement.

 

Face à un article malveillant et particulièrement odieux paru dans l'Hebdo de Charente-Maritime le jeudi 28 septembre 2000 à l'égard de l'association que je préside, il ne me semble que justice de répondre directement aux accusations qui nous sont portées.

Comme affirmé dans notre site Internet, "nous ne sommes pas une association politique, et nous revendiquons dès lors notre indépendance politique". Notre association, "Les Compagnons de Saint-Jean", est en effet une association culturelle loi 1901 ouverte à tous et, à ce titre, que ceci soit clair, n'importe qui peut y adhérer, de droite, de gauche ou de nulle part. Seul, pour nous, compte la réalisation du projet qui est le nôtre.

Les Compagnons de Saint-Jean ayant vocation à organiser une fête de la Saint-Jean d'été d'ambition, à terme, internationale, à Saint-Jean d'Angély, il ne doit pas non plus surprendre que nos premiers membres fondateurs viennent de tous les horizons, géographiques, associatifs ou politiques, et que beaucoup parmi eux figurent parmi mes proches. En l'attente de notre Assemblée générale fondatrice, la liste de nos membres fondateurs n'est de toute façon pas arrêtée et continue de s'allonger de jours en jours, si bien qu'il serait parfaitement réducteur de tirer des conclusions hâtives de la présence de telle ou telle personne sur la liste indicative donnée sur notre site. Répétons-le, nous sommes ouverts à tous, y compris Monsieur le Maire de Saint-Jean d'Angély, Jean Combes, que j'espère même rencontrer à ce sujet très prochainement, puisque là porte l'attaque du journaliste. Notre initiative n'est donc censée être hostile à quiconque, bien au contraire, et cela nous attriste qu'un journal respectable comme l'Hebdo face l'amalgame entre un engagement associatif qui se veut digne et une bataille politique qui on le voit, commence déjà à dériver malheureusement vers l'excès. Nos membres sont des citoyens libres et c'est les insulter que de recourir à des raccourcis douteux et à un "mélange des genres" non souhaité.

Je suis, il est vrai, engagé par ailleurs au sein d'un Parti politique et cela depuis plus de deux ans, et milite personnellement sur Paris et en Charente-Maritime depuis longtemps, mais cette association que j'ai fondée s'en distingue en tous points, mes proches en seraient les témoins. Saint-Jean d'Angély est ma ville maternelle et la Saintonge est mon pays, et, bien qu'étudiant à Paris, j'ai un appartement à Saint-Jean d'Angély (26 rue de Verdun), ma maison de famille se situe à Saint-Pierre de Juillers (l'adresse du siège social de l'association, Mme Barreau-Pouhaër n'étant autre que ma mère, divorcée et remariée), j'ai travaillé l'an dernier au Cabinet du Député-Maire de La Rochelle pendant 3 mois, réalisé un mémoire sur l'intercommunalité en Charente-Maritime et je me sens angérien & saintongeais à part entière. Dès lors, alors que mes études parisiennes touchent à leur fin, il est vrai que je veux consacrer une partie de mes forces à faire revivre mes racines et redonner fierté et dynamisme à mon pays, c'est un engagement personnel, citoyen, local. C'est dans ce cadre et dans aucun autre que s'inscrit la fondation des Compagnons de Saint-Jean.

Espérons que notre appel soit entendu et que la confusion se dissipe.

 

Saint-Jean d'Angély, le 30 septembre 2000.