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à l'honneur : le canton d'Aulnay de Saintonge

Aulnay - dampierre - puits de brette

 

 
Aulnay de Saintonge

Le blason d'Aulnay de Saintonge 

L'histoire connue d'Aulnay commence à l'époque gallo-romaine. L'agglomération antique figurait sur l'itinéraire d'Antonin sous la dénomination Aunnedonacum et sur la table de Peutinger, sous celle d'Aunedonaco. Son camp militaire romain qui s'étendait sur une superficie de plus de 6 hectares, fut occupé au tout début du 1er siècle de notre ère.

A partir du 10e siècle, l'importante vicomté d'Aunay (il n'y avait pas de 'l' jusqu'à la fin du XVIIIème) fut possédée après les Maingot, principalement par les Cadelon, les Mortagne et les Montberon, issus de la maison royale des Lusignan ; ultérieurement par Louise de Savoie et Marie Stuart.

Le 12e siècle vit la construction de l'une des plus belles, sinon la plus belle église romane de France (patrimoine mondial, protégé par l'UNESCO): St Pierre de la Tour.

Saint Pierre de la Tour

Situé à la limite du seuil du Poitou, Aunay qui se trouvait sur l'un des quatre grands chemins de St-Jacques de Compostelle vit le passage d'innombrables pèlerins tout au long des siècles.

Ce fut aussi hélas, le lieu de violents combats, notamment pendant la guerre de cent ans. Du Guesclin y reprit le château aux Anglais en 1372.

Plus tard, les guerres de religion provoquèrent la destruction du château de Mondevis et d'une grande partie du couvent des Carmes.

En 1621, Louis XIII venant du siège de Saint-Jean d'Angély s'en fut coucher au prieuré de Sept-Fonds. En 1700, le petit-fils de Louis XIV qui s'en allait prendre possession du trône d'Espagne sous le nom de Philippe V fit étape à Aunay. Lors de la période révolutionnaire, la statue équestre du portail de l'église fut enlevée.

En 1790 fut créé le premier canton qui comptait 16 communes. Suite à la loi du 18 Pluviose de l'an VIII, un réaménagement territorial porta le nombre de communes à 26, ce qui correspond au canton tel qu'il existe actuellement avec ses 24 communes, St Coutant le Petit ayant été réuni à Villemorin en 1827, et Salles à Aulnay en 1972.

Le 19e siècle fut celui d'une grande activité agricole, viticole, forestière et artisanale.

Aujourd'hui, Aulnay est un chef-lieu de canton dynamique, comprenant 24 communes regroupées en communauté de communes pour une population de 7000 habitants.

En savoir plus :  

 

 Le château de Dampierre sur Boutonne


De l'église du 10e siècle, il ne reste que la tour d'escalier octogonale qui donne accès au clocher. L'église actuelle de la fin du 11e siècle est dédiée à Saint Pierre. 

Le château de Dampierre-sur-Boutonne

Le château Renaissance est exceptionnel par ses galeries à caissons sculptés (un véritable trésor pour tous les passionnés d'Alchimie...). 

En savoir plus :


Le village du Puits de Brette :

L'histoire de ce village de la commune de Saint-Pierre de Juillers est anecdotique à côté de ce qui précède, mais étant donné que l'association des Compagnons de Saint-Jean a son siège social dans ce village, il est toujours intéressant de s'y attarder, d'autant plus que les légendes qu'il incarne sont assez révélatrices de l'histoire des environs.

Une vieille légende dit, en effet, que le seigneur du village, le Baron de la Touche d'Estacheboeuf, résidant dans un château proche du village (sur la butte de la Touche), aurait appelé un puisatier pour faire construire un Puits. Celui-ci s'appelait Brette, et il se trouva qu'il s'ennamouracha de la fille (ou de la femme ?) du seigneur. Celui-ci, furieux, dépendait néanmoins de Brette pour la construction de son puits. Aussi venait-il tous les jours lui demander du haut du Puits : "l'eau est-elle là ?". Puis, quand Brette atteint enfin l'eau, le seigneur, n'ayant plus besoin de lui, lui lança une pierre et le tua au fonds du Puits. D'où le nom du village : le "Puits de Brette". Pourtant, le village compte au moins deux puits et l'on ne sait duquel il s'agit : soit du puits du village (en son centre), soit du puits du château (retrouvé dans l'entre-deux-guerres, restauré et qui sert désormais à alimenter un château d'eau sur la butte de la Féole).

Quoi qu'il en soit, le château fut rasé et le baron d'alors décapité au début du 17e siècle par l'armée royale en représailles du fait que celui-ci avait pris le parti des Huguenots lors du siège de La Rochelle (1628). Une vieille maison du centre du village laisse penser que la famille du seigneur a néanmoins continuer d'habiter dans le village : la présence de pierres en provenance du château, d'un large lavabo, d'une large cheminée ainsi que de colombiers (réservés aux nobles, dans l'Ancien Régime) en est la preuve, aux dires des anciens...

Aujourd'hui encore, on peut voir à l'endroit où se trouvait le château un bois qui épouse les contours des limites présumées de ce dernier, sur la butte dite de la Touche (d'où le nom de la "rue de la Touche"). Le coeur historique du village et les deux Puits sont aussi conservés. Aucune fouille ou recherche n'a néanmoins été effectuée pour vérifier ces légendes.

Un regret néanmoins : le "Puits de Brette" continue de figurer sur les cartes écrit "Puy de Brette"... Bien que l'ancien français se fichait bien de l'orthographe, cela demeure dommage car la légende risque du même coup de se perdre ! Là encore, si quelque chose pouvait être fait en ce domaine, nous en serions "bénêze".

Autres légendes :

 

 
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Dernière mise à jour : dimanche 17 juin 2001

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